Tour de Bavière : 1150 km parcouru en 3 semaines


27 Juin

Nous prenons le train vers 19h en direction de Colmar (Alsace)


28 Juin : Colmar- 75 km/5h

A peine sortie de la gare de Colmar : les hostilités commencent : aucune indication quant à la direction à prendre. Heureusement, quelques âmes charitables nous renseignent pour pouvoir sortir de la ville par les itinéraires cyclables. Quelques kilomètres après avoir passé la frontière, la pluie commence à tomber. Nous entrons dans le centre de Freibourg assez facilement. Nous visitons le centre-ville avant de faire quelques courses et continuer notre route. Nous nous arrêtons à Kirchzarten. Le camping est sympa et l'accés à la piscine est compris dans le prix.


29 Juin : Kirchzarten - Schluchsee : 45km/4h30

La tempête a fait rage toute la nuit : pluie incessante et puissantes rafales de vent ont ruiné notre nuit de sommeil. Ce matin, la situation s'est amélioré : il ne pleut plus. Le parcours se corse rapidement. Nous empruntons une belle route forestière entre 8 et 10%. Nous sommes obligés de pousser les vélos sur la plus grande partie de la montée : nous parcourons nos 25 premiers kilomètres en 3h ! Nous nous arrêtons à Hinterzarten pour la pause déjeuner. Une grande fête autour des métiers du bois animé le village. Une foule s'active entre les stands de materiels d'exploitation, sculpture à la tronçonneuse, orchestre bavarois et vendeurs de saucisses . La suite du parcours est plus tranquille, nous descendons tranquillement vers le lac Titisee, qu'une courte montée enchaîne avec celui de Schluchsee. Le temps est toujours menaçant et Marie est fatiguée : nous préferons en rester la pour aujourd'hui.


30 Juin : Schluchsee-Hausen : 110km/7h

Ce matin, il pleut déjà ! Nous déjeunons cloîtrer dans la tente. Cela n'a pas l'air de vouloir s'arrêter : nous plions sous la pluie. La première montée se fait tranquillement sur une piste en forêt avec un pourcentage autour des 5%. Nous arrivons au col rapidement, s'en suit une très longue descente. L'absence d'efforts et la pluie incessante : nous sommes glacés. Nous avons hâtes d'attaquer notre prochaine montée pour pouvoir nous réchauffer. Vers 13h, la pluie cesse et le soleil fait son apparition. Nous en profitons pour manger. L’accès de la ville de Blumberg est défendu par une montée à 15% . Le soleil nous brûle et nous souffrons beaucoup à pousser les vélos. La suite sera plus tranquille : nous suivons la voie ferrée jusqu'à rejoindre le Danube. Peu avant Tuttlingen, des travaux nous obligent à quitter la piste cyclable qui longe le fleuve (la fameuse Eurovélo 6) Comme d'habitude, nous nous égarons. Nous devons notre salut à un brave cycliste qui nous guide. La route du Danube devient très belle. Nous sommes seuls sur une belle piste forestière au bord de l'eau, au fond de belles gorges de calcaire (les routes ne passent pas par ces resserrements) Nous avalons les kilomètres mais Marie commence à fatiguer (nous approchons des 100km) Le camping que j'avais repéré sur la carte, n'existe pas : nous devons continuer un peu plus loin et franchir la barre des 110km. Nous nous posons à Hausen. Le camping est sympa, tranquille et au bord du fleuve.


1 juillet : Hausen - Ersingen : 110km/6h45

Ce matin le ciel est bleu sans un nuage, la journée s'annonce chaude. Nous reprenons la route du Danube. Le parcours est toujours aussi sympa. A partir de Sigmaringen, nous sortons des gorges et reprenons la campagne avec ses grands champs de maïs et de blé. Nous faisons quelques petits arrêts pour visiter et déguster des spécialités locales. L'itinéraire nous réserve quelques bonnes surprises comme de belles montées, la plus raide à 20% ! Nous arrivons vers 19h au camping d'Ersingen qui n'est autre que la base de kayak.


2 juillet : Ersingen - Gunzburg : 55km/3h30

Ce matin, il pleut : le beau temps aura été de courte durée ! Le Danube commence à prendre de l'ampleur. Nous nous arrêtons à Ulm pour visiter la cathédrale et faire une pause « saucisses » Marie n'est pas en grande forme, sûrement éprouvée par les deux étapes précédentes qui dépassaient les 100km. Une déviation, nous oblige à prendre sur plusieurs kilométrés, une énorme piste défoncée qui demande beaucoup d'efforts. Je décide d'écourter l'étape à Gunzburg. Un petit passage à l'office de tourisme puis direction le camping. Il est 13h30, nous sommes installés. Nous passons le reste de l'après-midi à glandouiller en grignotant quelques biscuits. Nous pensons rester 3 nuits car demain nous avons prévu d'aller visiter Munich et après demain, le parc legolang (qui n'est qu'à 3km du camping)


3 juillet : Visite de Munich

Aujourd'hui, nous avons décidé de nous rendre à Munich en train. La gare étant à 3km, nous prenons un taxi pour s'y rendre. Nous achetons les billets pour aujourd'hui et pour Samedi (pour nous rendre à Chiemsee) Il faut juste 1heure pour rejoindre Munich. Nous visitons la ville avec quelques pauses saucisses et gâteaux. De retour à Gunzburg, nous marchons jusqu'au camping où nous sommes toujours les seuls habitants. Ce soir, nous mangeons au restaurant du camping : excellent et copieux.


4 juillet : Visite du parc Légolang

Nous allons visiter le parc à pied car celui-ci n'est qu'à 3 kilomètres. Nous sommes un peu surpris par le prix : 40,5 euros par personne. Heureusement une dame qui vient aussi visiter Légoland, nous offre un ticket promotionnel : 1 entrée acheté/ 1 entrée gratuite. Mille merci. Nous restons 6h à parcourir le parc. Il y a peu de monde et la queue pour les attractions n’excède pas 5mn. Je fais seul, les manèges à sensations et avec Marie, ceux pour les enfants. Le moment fort de la journée aura été la ballade en bateau pirate où nous nous sommes battus contre d'autres bateaux à coups de canons à eau. Nous avons fini entièrement trempé ! Retour au camping en 45mn, en coupant à travers quelques champs de maïs pour économiser un peu de route.


5 juillet : Train pou Chiemsee / 10km

Ce matin : grasse matinée car nous prenons le train vers 15h pour Prien am Chiemsee. Nous quittons le camping vers 11h. Nous visitons le centre-ville de Gunzburg et en profitons pour acheter un parapluie. Vers 14h30 direction la gare, 15h15, nous sommes dans le train. L'embarquement s'est fait avec beaucoup de faciliter : merci la DB. Nous débarquons à Prien vers 17h. Nous admirons une belle locomotive à vapeur avant de prendre le chemin du camping (au bord du lac)


6 juillet :

Ce matin, nous prenons le bateau pour visiter les îles et surtout le château de Chiemsee.

 


7 juillet : Chiem see - Schliersee : 70km/4h30

Ce matin, le ciel est encore bien bleu : encore une journée chaude au programme. Nous avalons les 40 premiers kilomètres rapidement. Petit arrêt à la supérette pour déjeuner. On en profite pour acheter des produits frais puisque que l'on s'installe juste devant. La suite du parcours est moins sympa : une bonne montée de 2 km à plus de 12% : pour digérer en plein soleil , y a pas mieux !!! Une fois en haut, j'accuse le coup : j'ai pris un bon coup de chaud. Après quelques kilomètres de descente, nous nous octroyons une pause Coca Cola. Le ciel se couvre, nous nous hatons. Nous arrivons au camping en même temsp que l'orage. Marie se met à l'abri pendant que je monte la tente sous la pluie. La pluie s'intensifie et 30 mn plus tard, c'est un véritable déluge. Vers 18h : retour du soleil. Nous profitons des eaux claires du lac pour nous baigner. Nous sommes installés au bord du lac : que du bonheur.


8 juillet : Schliersee - Lengries : 70km/4h

Ce matin, le ciel est plombé. Nous déjeunons en compagnie des canards. Nous rejoignons un autre lac mais la météo n'encourage pas à la baignade. Vers 11h, les premières gouttes de pluie commencent à tomber. Nous trouvons rapidement un bel abri bus pour pouvoir déjeuner tranquillement. La pluie tombe maintenant assez fort. Après notre pause gourmande, nous enfilons nos protections de pluie. Nous empruntons une piste en pleine forêt qui la rivière. Nous croisons plus d'escargots que d'êtres humains. Nous atteignons le col sans difficulté. Lors de la descente bien raide sur une route bien mouillée, nous passons en Autriche. Il fait froid : nous sommes gelés ! Nous revenons en Allemagne, ça descend toujours et nous commençons à être bien trempés. Le camping repéré sur la carte, n'existe pas ! Nous devons continuer et faire un détour pour trouver l'abri tant espéré. Nous arrivons complètement rincés … Marie se jette sous le sèche-cheveux des douches pendant que je monte la tente (toujours sous la pluie)


9 juillet : Stanby à Arsbach

Cela fait 20 heures qu'il pleut sans interruption. Nous restons dans les duvets en attendant une acalmie. Midi : il pleut toujours, 16h : il pleut toujours. Nous allons boire une bière et manger un morceau, au restaurant du camping. La pluie fini par s'arrêter vers 20h ( 32 heures de pluie non-stop)


10 juillet : Lengries - Garmisch Parternkirchen : 70km/4h

La nuit a été calme : sans pluie mais à 6h, ça recommence. Notre moral descend en même que la pression atmosphérique. Heureusement, cette averse est de courte durée. Nous pédalons tranquillement car le pourcentage de la pente est faible. Nous atteingnons le lac de Walchensee mais le vent et le froid, nous ôtent tout envie de nous baigner. Nous continuons jusqu'à comme d'habitude : trouver un bel abri bus pour déjeuner. La pluie revient ! Plus loin à Kurn, nous reconnaissons un tunnel vélo par lequel nous étions déjà passés lors de notre voyage en Autriche. Nous nous habillons chaudement car une longue descente vers Garmisch Parternkirchen nous attend. Arrivés en ville, nous parcourons encore une dizaine de kilomètres pour rejoindre le camping qui est en fait à Grainau. La météo exécrable semble compromettre notre montée au Zugsptize (plus haut sommet d'Allemagne)


11 juillet : Garmisch Parternkirchen - Fussen : 65km/4h45

Ce matin, il pleut encore ! Nous abandonnons l'idée de monter sur le Zugsptize et aussi de visiter les Partnachklamm (canyon) Toutes les rivières sont en crues, le moindre petit ruisseau est en gros débit ! Nous attendons une accalmie mais vers 10h : toujours rien. Nous décidons quand même de lever le camp. C'est donc sous la pluie que nous plions. La piste monte régulièrement mais ça colle aux roues ! Nous roulons à faible vitesse en dépensant beaucoup d'énergie. Nous nous égarons et finissons dans une piste de bûcherons pleine de boue. Un passage de gué, nous oblige à trouver quelques combines : je remplace mes chaussures de vélo par les tongues pour la douche et je traverse avec Marie sur les épaules puis je fais passer les vélos. Nous repassons en Autriche : la pluie s'arrête, enfin. Pour nous réchauffer, nous faisons une petite pause dans un snack. Ce qui me permet de voir que Marie a perdu une partie de la visserie de son porte-bagage. Celui tenait juste par la sangle du sac étanche. Nous repartons avoir réparé et récupéré des forces. Nous continuons à rouler sur des pistes gourmandes en énergie. Nous arrivons enfin au col. Nous devrions descendre assez facilement vers Fussen et bien non ! La piste n'est plus qu'un torrent et nous devons encore pousser et nous mouiller les pieds. Plus loin, une grande descente à 15% dans la gravette, nous demande beaucoup de concentration. Heureusement le soleil perce les nuages pour nous réconforter. Le premier camping n'accepte pas les tentes, nous devons pousser un peu plus loin pour trouver notre bonheur au lac d'Hopfensee.


12 juillet : Visite du chateau de Neuschwanstein

Nous prenons le bus pour Fussen et prenons la direction du château de Neuschwanstein (Louis II de Bavière) La queue pour acheter les billets est impressionnantes : 150m, temps estimé 1h45. Au bout de 30 mn d'attente, une jeune fille nous informe que toutes les visites sont complètes jusqu'à 15h (50 personnes par visite et départ toutes les 5mn) il est 11h30 : nous abandonnons. Nous apprenons qu'il est possible de réserver par internet pour s’affranchir de la queue mais il faut le faire au moins 2 jours à l'avance. Nous parcourons le parc et prenons quelques photos des extérieurs du château. Une petite ballade autour du lac, avant de rentrer en ville. Tous les restaurants sont assez chers, nous nous rabattons sur un excellent kébab. Après avoir visité les recoins de la ville, nous rentrons au camping.


13 juillet : Fussen - Alpensee : 50km/3h30

Il a plu toute la nuit, le camping ressemble à un marécage. La boue remonte dés que l'on marche sur l'herbe : dégueu ! 50% de ce que nous possédons est mouillé... Le parcours est vallonné : ça monte et descend sans arrêt. Vers midi, pause pique-nique dans notre endroit préféré : l'abri bus. Nous quittons la piste cyclable principale Bo-Ko pour un itinéraire régional passant par Wertach, bien plus sauvage mais avec quelques surprises comme une montée à 16%. Nous prenons beaucoup de plaisir à rouler dans ces grandes forêts entre-coupées de grandes prairies d'alpage. Après encore quelques efforts, nous attaquons la descente vers la vallée d'Immenstadt. Le soleil commence à sortir à notre arrivée au lac d'alpensee. Il est 13h, le soleil brille, nous nous arrêtons au camping pour pouvoir tout faire sécher. Notre programme de l'après-midi : lessive, bière et ballade autour du lac. A 19h, il se remet à pleuvoir …


14 juillet : Alpensee - Lac de Constance (Hagenau) :100km/5h45

Il a encore plus toute la nuit, nous sommes inquiets sur la suite de la journée. Dommage, nous n'avons pas pu profiter du lac. Nous enchaînons les kilomètres jusqu'à Oberstraufen. Après les hostilités commencent. Le soleil fini par s'imposer. Nous devons perdre 400m de dénivelé, cela ce fait aux rythmes de grandes descentes alternant quelques courtes remontées. Nous repassons en Autriche (pour la troisième fois) Nous arrivons enfin au lac de Constance. Nous sommes impressionnés par le nombre de cyclistes. Nous faisons quelques courtes pauses pour visiter quelques monuments et manger des glaces. Nous affichons 100km au compteur, il est temps de s'arrêter. Nous nous posons à Hagenau. Le ciel est bleu et le camping est au bord du lac : nous profitons de la petite plage et de l'eau bien rafraîchissante.


15 juillet : Lac de Constance (Hagenau) - Seefelden :15km

Nous avions prévu de rester 2 nuits dans ce camping mais la proximité de la route à grande circulation nous oblige à lever le camp. Nous nous arrêtons à Meersburg pour visiter la ville et son château et au passage déguster quelques spécialités. Nous poursuivons jusqu'à Seefelden, où nous visitons la réplique d'un village lacustre de l'age de pierre et de bronze. Nous enchaînons avec la plage qui n'est qu'à quelques mêtres. Grande pause bières et glaces avant de repartir pour trouver un camping. Nous passons une excellente soirée , l'endroit est calme et notre tente est installée au bord de l'eau. Nous profitons d'un couché de soleil extraordinaire sur le lac.


16 juillet : Seefelden - Jestetten : 95km/ 5h45

Après cette nuit bien reposante, nous revenons à Meersburg pour prendre le ferry afin de traverser le lac. Nous visitons rapidement konstanz. Petit arrêt au marché de Radfozell pour déjeuner. le village pittoresque de Stein Rhein, marque notre entrée en pays helvétique. Nous visitons les superbes chutes du Rhin par la rive gauche. Le site offre de nombreux panoramas extraordinaires sur les chutes. Nous avons quitté l'euro-velo6 et sommes en peu perdus sur les itinéraires suisses. Nous traversons le fleuve pour retrouver notre chemin. Nous nous arrêtons pour la nuit au camping de Jestetten qui est en fait la piscine municipale. Nous profitons des différents bassins avant de faire quelques courses pour le premier barbecue des vacances. Ce soir, on se fait péter le bide à coups de saucisses et de bières.


17 juillet : Jestetten - Murg : 65km/ 3h45

Ce matin, le ciel est bien bleu : pas un nuage à l'horizon. La journée s'annonce très chaude. Nous enchaînons les kilomètres le long du fleuve. Nous alternons territoire suisse et allemand, le découpage surprenant des frontières ne suit pas le Rhin. Nous visitons Laufenbourg : ville qui est allemande en rive droite et Suisse en rive gauche. Après Murg, nous nous arrêtons dans une base de canoé qui fait camping. Nous passons le reste de l'après-midi entre sieste et baignade. Le restaurant du camping propose des plats gargantuesques, à des prix plus que raisonnables.


18 juillet : Murg - Schliengen : 80km/ 5h

Ce matin: grand ciel bleu et chaleur. Nous avons échangé nos affaires de pluie contre de la crème solaire. L'itinéraire joue encore entre le territoire Allemand et Suisse. Nous visitons une église magnifiquement décorée : impressionnant. Nous continuons notre route pour arriver à Bâle en début d'après-midi. Nous y restons quelques heures pour visiter le centre-ville et ses différents monuments. La piste cyclable qui longe le Rhin est maintenant bien rectiligne : pas une bosse ! Quelques endroits offrent de petites plages propices à la baignade, ce qui nous permet de nous rafraîchir car le thermomètre monte à 38°. Nous quittons l'itinéraire vélo pour rejoindre le camping vers Schliengen.


19 juillet : Schliengen - Mulhouse : 40km en mode méga tranquille pour rejoindre la gare.

Nous traînons au camping jusqu'à 11h, ce qui nous permet de tout bien faire sécher.Tout le monde est parti : nous avons le camping pour nous tout seul. Nous enjambons le Rhin une dernière fois et passons en France : le grand retour. Après déjeuner, nous trouvons un coin sympa au bord du canal d'Alsace pour se baigner. Nous y restons un long moment. L'entrée dans Mulhouse se fait grâce à l'itinéraire de L'euro-velo6 (bien balisé) Celui-ci passe devant la gare. Avant de nous diriger vers le centre-ville, nous nous assurons que l'horaire pour le retour n'a pas changé. Nous visitons quelques monuments et faisons un peu de shopping. Nous sommes surpris par les prix des glaces : le double qu'en Allemagne ! Nous rejoignons la gare en fin d'après-midi pour prendre le train à 21h26.


20 juillet : Arrivée à Antibes

Nous parcourons nos derniers kilomètres pour rejoindre la voiture et rentrer à la maison.

 

cartographie 1

cartographie 2