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Samedi : Ajaccio-Propriano
72km/4h
Pour bien commencé
: NGV sur Calvi annulé. Nous arrivons donc à Ajaccio vers11h30.
Dès la sortie du bateau, on enchaîne par une bonne pause mécanique
: maillon de chaîne tordu sur le condor. Juste le temps d'avaler les restes
des pizzas de la veille, nous donnons nos premiers coups de pédale sur
l'île de beauté. Des que nous quittons le bord de mer, c'est pour
des montées infernales..... Nous faisons une petite pause à Aqua-Doria
car nous n'avons plus d'eau, mais quittons en hâte la terrasse du bar,
où les chasseurs du coin commencent à dépecer un sanglier.
Quelques kilomètres avant Propiano, la pluie fait son apparition. Nous
nous précipitons dans le premier camping. A l’installation du camp,
je me rends compte que j’ai oublié la bâche pour le sol…
Dimanche : Propriano-Bonifacio
75km/4h15
Aujourd’hui comme
hier, grand soleil. Direction Sartène, puis Bonifacio. Dans l’après-midi,
le ciel se voile avec alternance de soleil et quelques gouttes de pluie, puis
un orage gronde derrière nous… il nous rattrape 15km avant Bonifacio
: pluie torrentielle, rafales de vent et visibilité nulle, m’inspirent
quelques réflexions : la mauvaise qualité de mon k-way et des
protections des sacoches contre la pluie. Nous montons péniblement la
tente sous la pluie car nous sommes gelés, impossible de se servir de
ses doigts à cause du froid. Sans parler du fait que nous sommes trempés.
Nous ne regrettons pas l’achat de la tente makalu 4000 avec sa grande
abside, et son grand volume intérieur.
Lundi: Bonifacio-Solenzara 80km/4h30
Nous emballons tout dans
des sacs poubelles car toutes les affaires sont trempées de la veille.
La journée d’aujourd’hui est sous le signe du vent (très
fort) Petite halte à Porto-Vecchio car il y a vraiment trop de vent(dure
journée) Super camping en bord de mer à Solenzara. Premier camping
avec une douche vraiment chaude. Le vent fort se transforme en faible brise
: idéale pour faire sécher toutes les affaires.
Mardi : Solenzare-Quiercolo 85km/4h
85km de nationale infernale
avec des lignes droites interminables, sans parler des automobilistes corses
qui ne conduisent pas des voitures mais des avions à réactions….
Je peux aujourd’hui remédier à l’oubli de la bâche
dans un grand magasin de bricolage. Nous passons la nuit à marina de
Sorbo, petit camping (4euros à deux) près de la mer et très
loin de la RN.
Mercredi :
Quiercolo-Santa Sévéra 72km/3h45
Nous quittons
rapidement la RN pour emprunter une route entre l’étang et la mer.
Quel plaisir de découvrir une superbe piste cyclable de plusieurs kilomètres.
Une pause ravitaillement au Géant Casino de Bastia, nous rappellent que
la vie est excessivement chère sur l’île. Arrivés
devant le tunnel qui passent sous la vieille ville, nous sommes obligés
de faire demi-tour car il est interdit au vélo. La densité de
la circulation fait penser à la région parisienne. Nous ne nous
éternisons pas à Bastia : trop de voitures. Passé Erbalunga,
le calme revient. Plus nous montons vers le Nord, plus le paysage est désertique.
Arrivée au camping vers 15h. les conditions météo du jour
: du soleil et un peu de vent sont propices à une bonne lessive. Petite
ballade dans le bourg, un bar et quatre ou cinq maisons, pas de quoi traîner.
Petite discussion avec le propio du camping pour le meilleur itinéraire.
Ce soir coucous ! Ne dérogeant pas à nos habitudes : au lit à
19h30
Jeudi : Santa Sévéra-St Florent
86km/4h30
Direction le Cap Corse.
Petit ballade au moulin de Mattéi pour le point de vue. Plage de sable
noir. Moins encourageant : l’usine d’amiante un peu plus loin. Nous
échappons à la pluie. La journée n’a pas été
trop fatigante, nous profitons de St Forent by night…
Vendredi : St Florent-Calvi 80km/4h15
Le désert des Agriates
sous le soleil. Un corse nous propose de goûter des figues de barbarie,
pas mauvais mais je garderai plusieurs épines dans la bouche jusqu’au
soir, marie me les enlèvera à la pince à épiler.
Crevaison de l’arrière sur le condor, cela nous prend du temps
car il faut enlever tous les bagages. Visite de l’île Rousse puis
direction Calvi. Le vent se renforce et comme d’habitude de face. Marie
traîne un peu dans la montée de Lumio, elle accuse la fatigue de
la semaine. Nous dégustons une bonne glace, bien méritée
sur le port de Calvi.
Samedi : Calvi
Grasse matinée, journée
farniente et shopping. Ferry de retour à 21h15 après un bon restaurant.