18 Juin - Gudvangen-bivouac 70km

Il a encore plu toute la nuit et ce matin, une épaisse couche de brouillard recouvre l'intégralité du fjord. Au fur et à mesure que nous préparons les affaires. Les sommest des montagnes environnantes apparaissent peu à peu.

A 9h, nous prenons le bateau pour Kaupanger (faut pas le louper car il n'y en a que trois par jour) Le prix n'est pas donné : 65 euros à deux, mais c'est le prix pour naviguer sur le fameux Naeroyfjord classé au patrimoine mondial de l'Unesco. Ce fjord mérite sa réputation : parois verticales et innombrables cascades. Malgré le vent et le froid , nous sommes sur le pont pour admirer les paysages, mais au bout d'une heure, la température est vraiment trop basse, nous allons nous mettre à l'abri à l'intérieur.

A Kaupanger, nous faisons un petit détour pour admirer une église en bois. Comme à chaque arrivée de ferry, ça monte dur ! Les cuissots ont un peu de mal à se mettre dans l'ambiance...

La suite de l'itinéraire, le long du Sognfjord est beaucoup plus facile car la route reste toujours au niveau de la mer. Nous roulons sur une belle piste cyclable, bien protégée qui permet d'éviter quelques tunnels. Heureusement, ici pas d'éboulements ni de gros blocs qui obstruent le passage comme sur l'itinéraire de Kinsarvik.

Quelques rayons de soleil, nous permettent de nous réchauffer et de faire quelques belles photos.

Nous prenons un autre ferry pour Dragvik (6 euros à 2) Nous continuons maintenant sur la route 13 pour quitter un peu les fjords et s'enfoncer dans les montagnes. La pluie revient dernière nous, on a beau accéléré : impossible de la semer ! Le camping que j'avais repéré sur la carte, n'a plus l'air d'exister. Marie fait un peu la tête car elle voit sa douche chaude disparaître ! Je lui fais un peu l'intox, en lui faisant croire qu'il y a un autre camping tout près mais apparement je ne suis pas très convaincant.

Finalement, on s'arrête dans une ferme pour demander au proprio (très gentil), s'il peut nous prêter un petit coin pour la nuit. Il nous installe sous la terrasse de son voisin absent : le top. Nous montons rapidement la tente car il pleut. A la première acalmie, on essaye de se doucher avec le tuyau du jardin. Là, surprise, l'eau est bouillante. Marie rougne parce que c'est trop chaud (jamais contente, celle là...) En fait, je n'arrive pas à ouvrir l'eau froide et nous sommes obligés de nous laver à l'eau bouillante, force est de constater que c'est beaucoup plus dur qu'à l'eau froide.