Ile de Bohol


19 Mars

Voilà , on vient de se taper nos 9h30 de bus pour revenir à Manille. Je pensais que l'on arrivait à 7h30 et je me suis trompé : on est arrivé à 4h30 . Comme l'avion décolle à 14h40, on a foncé à l'aéroport pour essayer de partir plutôt .... Ca à l'air compliqué : peu de vol et beaucoup de monde, on est en standby. Nous prenons l'avion à 9h20 au lieu de 14h40. Nous débarquons à Tagbilaran sur l'île de Bohol.

Notre hôtel (el portal Inn) nous a envoyé un voiture pour venir nous chercher. C'est un soulagement car après toutes ces heures de transport, je me sentais pas trop l'envie de négocier un tricycle.

Une fois installé, nous partons visité un peu la ville qui est plus grande que ce que nous pensions. Nous allons dans Palma street, pour nous renseigner concernant la location de la moto pour demain.


20 Mars

Je comptais louer une moto pour 2 jours mais ici : sans permis / pas de location de moto. Je rendre à l'hôtel à pied. Différentes options s'offrent à nous : le bus , le tricyle ou la location de voiture avec chauffeur. Nous partons finalement en tricycle (transport arrangé par l'hotêl) direction le sanctuaire de tarsiens. Nous nous apercevons que notre chauffeur ne parle pas anglais et qu'il ne connait pas le chemin.

Il s'arrête en cours de route pour prendre un collègue. Ils demandent leur chemin de temps en temps. Nous arrivons rapidement au sanctuaire. Nous observons ces petits primates dans leur milieu naturel. Leur schéma de vie est different de ceux des touristes : on en observe peu et souvent à 3 mètres, sauf un qui voulait bien faire sa star.

Nous continuons jusqu'à Loboc mais le pont est en réparation : impossible de passer, il faut faire demi-tour et prendre une piste pour rejoindre la route principale plus au sud.

Le conducteur se prend pour Vatanen et nous fonçons sur la piste comme dans un rallye africain avec son lot de frayeurs. Plusieurs fois , la suspension a été mise en butée et la mécanique souffre. Soudain , ça part en vrille : une roue crevée. Nous roulons plus tranquille jusqu'au prochain village pour réparer.

Nous allons faire quelques courses pendant que nos compéres se chargent des réparations.

Nous arrivons aux chocolates hills sous la pluie. Le temps de faire queqlues photos et c'est reparti.

Nous quittons nos deux compéres à Loboc comme prévu. Après une brève restauration, nous allons à l'hôtel ( stefanie grace paradise inn) Sur le chemin, Marie rencontre un ami d'enfance qui vit à Antibes : le hasard !

La ville a beaucou souffert du dernier tremblement de terre.

Le soir : barbecue


21 Mars

L'hotêl était très calme : pas de route, pas de coq. Cela nous a permis de bien récupérer. A 11h, nous embarquons pour une croisière-buffet sur la rivière de Loboc. La ballade a été très sympa surtout la petite escale pour voir les danseuses traditionnelles.

De retour, nous prenons un jeepney pour Tagbilaran. Il nous arrête devant un grand centre commercial (très moderne) Nous sommes un peu perdu, nous préférons prendre un tricyle pour aller à l'hôtel où nous avions laissé nos bagages. Nous allons faire du shopping dans un autre centre commercial où les prix sont plus bas. Nous récupérons nos sacs et prenons un autre jeepney pour Alona beach sur Panglao island.

Nous avions réservé un hotel par internet : le bohol sunside resort , le site est assez éloigné mais très tranquille : jardin, piscine, tout pour se refaire une petite santé.


22 Mars

Nous prenons la moto pour Alona beach plongée pour demain si la météo est bonne. Aujourd'hui le ciel est assez couvert et il y a beaucoup de vent. Petite baignade avant de déjeuner sur la plage puis partir faire le tour de l'île en scooter. Petit arrêt pour acheter des mangues et des viennoiseries puis devant un élevage de cop de combat.

Finalement, nous retournons à Tagbilaran faire un peu de shopping. Au retour, nous nous égarons mais les indications des philippins nous remettent sur la bonne route. Nous passons devant un elevage de coqs de combats.

Arrivés à l'hôtel : direct à la piscine pour se refaire une santé après ces kilomètres de routes souvent bien cabossées. Ce soir, nous profitons de l'ambiance d'Alona beach.


23 Mars

Cela fait 18h qu'il pleut très fort. Nous pensions que la plongée serait annulé mais pas du tout. Marie préfére s'abstenir vue la météo du genre Bretagne au printemps : vent, vagues et pluie. Pendant la traversée pour nous rendre sur le site, nous observons quantité de dauphins.

Pour la première plongée, je dois reprendre mes marques car cela fait plus d'un an que je n'ai pas respiré de l'air comprimé. Arrivé à 10m, c'est le festival : poissons en tout genre, on se croirait dans un aquarium. Une multitude d'espèces plus colorées les unes que les autres. Les petits spécimens ne sont pas en restes. Nous descendons jusqu'à 23m. Nous croisons plusieurs grosses tortues. Des bancs énormes de poissons (genre bonite) passent tous près de nous. J'en prend plein les yeux. Nous ne palmons jamais, le courant nous entraîne et c'est le paysage qui défile : comme dans un fauteuil.
Nous devons attendre une heure avant de replonger. Pour la seconde plongée, nous commençons par descendre tranquille jusqu'à 6m puis 20m et même programme. Le même spectacle. La ballade nous offre des beaux mérous(entre 60 et 80 cm) j'avoue qu'àprès le cinquième, j'ai arrêté de compter. Un banc de poisons blancs énorme passe sur nous : Que du bonheur. A la sortie, la mer est très formée, il est difficile de remonter sur le bateau. Le trajet de retour s'avére plus compliqué.

 


24 Mars

Aujourd'hui, l'alerte cyclone est levé. Le soleil est revenu. Pour nous aujourd'hui : resto sur la plage et piscine. Avant de prendre le bateau, ce soir à 18h pour Cébu.

Nous arrivons un peu en avance pour notre bateau en direction de Cebu. En fait pour des raisons de traffic, le bateau de 18h est repoussé à 18h30 et partira en fait à 19H. Nous passons le temps en mangeant différentes choses dans les boutiques près du port.

Dans le terminal du port : pas grand chose à faire !

Arrivés à Cebu, les taxis nous prennent d'assaut. Après négociation, nous partons dans l'inconnu. Nous passons par des ruelles où la pauvreté est très présente : des dizaines d'enfants entre 3 et 10 ans dorment sur des cartons à même le trottoir. L'hésitation gagne notre taxi : en fait, le chauffeur ne connait pas cette adresse. Après un coup de téléphone à l'hotel , nous finissons par y arriver. Il est 22h, nous nous installons rapidement avant de prendre notre dernier repas de la journée au Jolibee (fast food philippin, le plus souvent implanté devant un Mac Do)