Camp de Noël 2008 dans les Pyrénées-Orientales
Nous avons rendez vous à la gare de Grasse à 14h30 avec Lionel
et Julien. Une fois toutes les affaires embarquées, nous nous mettons
en route. Arrivés vers Montpellier, nous écoutons la radio et
apprenons que la neige tombe en abondance sur toutes les Pyrénées
Orientales. Nous arrivons enfin à Perpignan qui est recouvert d’une
épaisse couche de neige. Nous retrouvons Laurent à Toulouges chez
ses parents. Nous dinons et repartons vers Thues-entre-Valls où se trouve
notre gîte. La neige continue de tomber par gros flocons. A quelques kilomètres
de Prades, un barrage de gendarmes, nous contraint de faire demi-tour : nous
dormons donc ce soir, chez les parents à Laurent.
Le Samedi, nous arrivons enfin à Prades où nous rejoignons Thomas.
Le temps que d’autres membres du groupe arrivent, nous apprenons que la
route vers Fon Romeu est enfin ouverte, nous partons pour Olette.
Lorsque nous arrivons enfin à Thues, on nous informe qu’il nous
faut marcher 45 mn dans la neige pour atteindre notre gite. Nous appelons le
propriétaire pour lui dire qu’à cause des conditions d’enneigements
nous ne viendrons pas. Très sympa, il renverra le chèque d’acompte
par la poste. Nous venons squatter dans le gite de l’Afegc. En chemin,
Laurent nous montre les bains sauvages , pas de mot pour décrire l'ambiance
: une vidéo suffira
!
Dimanche : réseau des Canalettes
Nous allons jusqu'aux Aragonites.
Lundi : Engorner
Thomas est passé la veille pour récupérer la clé mais celle-ci a déja été prêté à un autre groupe, nous avons donc rendez vous avec eux, le matin à 10h.
Le but est bien sur d'aller voir les aragonites. La progression se fait sans histoire sauf dans la salle rouge où dans les blocs, nous faisons un tour sur nous même sans nous en rendre compte. Le passage de la baillonette se fait sans trop d'histoire sauf pour Stéphane qui est hors gabarit, il nous attend à la pate d'oie pendant que nous continuons vers le fond. Pour accéder aux aragonites, il faut un peu se mouiller : tout se mérite. Pour le retour, nous faisons deux équipes, la plus rapide et l'autre plus tranquille. Nous faisons des photos pendant que Thomas prend un peu d'avance. En essayant de le rattraper, nous allons trop vite et visitons sans le vouloir un réseau adjacent. C'est pratiquement en courant que nous essayons de le rattraper mais impossible. Une fois sortis, nous avons un sérieux doute... Thomas est il bien sorti lui aussi ?. Pierre et les autres vont rapidement aux voitures pour s'assurer de la présence de notre précieux ami. Le temps que je ferme la porte de la cavité derrière moi, je vois toute l'équipe revenir, et oui, Thomas est encore dans la grotte. Nous partons tous à sa recherche. Nous le retrouvons en moins d'une heure. Il s'était lui aussi égaré, mais grace à son expérience, sa boussole et sa topo, il cheminait tranquillement vers la sortie.
Mardi : Fontrabiouse